Journal photo: Saint-Marc
Niché entre les montagnes le long de la côte ouest dans le département de l’Artibonite, la ville portuaire de Saint-Marc est animée par des taxis-motos, des marchands de marché et des traces d’architecture historique française.
Comme dans toutes les villes d’Haïti, Saint-Marc est sujette à une circulation dense. Les motos zigzaguent entre les voitures, les tap-taps et les bus pour emmener les passagers quotidiens à leurs destinations : certains à l’école, d’autres au travail, et certains vers la prochaine course du jour.
Les couleurs et les tons des portraits en mouvement quotidiens des rues se retrouvent dans une grande partie de l’art local. De petites maquettes de tap-taps et d’autobus peuvent être achetées dans les boutiques d’artisans locaux pour être emportées chez soi en souvenir de l’île, chacune d’elles arborant l’une des nombreuses phrases et expressions courantes sur les côtés de ces véhicules.
L’accessibilité des transports en commun, associée au fait que Saint-Marc est une ville portuaire située directement sur le littoral haïtien, signifie qu’il y a un accès généralisé aux plages publiques. Les vues pittoresques de l’océan caressant le sable doux, tandis que les palmiers se balancent au-dessus, suffisent à convaincre n’importe qui de s’arrêter pour savourer une Prestige bien fraîche avec une vue imprenable !
Si vous êtes en ville sans voiture, vous avez de la chance : les tap-taps passent toute la journée sur la Route Nationale 1 et peuvent vous emmener dans les deux directions pour un tarif modique. Cela signifie qu’un visiteur déterminé pourrait organiser une excursion à la plage et revenir au centre-ville — le tout en une journée. Si vous avez entendu des histoires incroyables de tap-taps de la part de vos amis, préparez-vous à vivre la vôtre.
Saint-Marc a également le charme d’être une ville provinciale. Les visiteurs n’ont pas besoin d’aller bien loin après une bière s’ils souhaitent faire une pause loin des bruits et des vues de la ville. Des plaines paisibles avec de superbes vues sur les chèvres, les vaches et les chevaux broutant les champs ne sont jamais très loin.
La ville de Saint-Marc est très agréable à parcourir à pied et beaucoup plus sûre comparée à Port-au-Prince. Des portes et des murs colorés bordent les rues étroites remplies de passants. L’expérience de déambuler dans ses rues est comparable à celle de se promener dans le Casco Viejo de Panama.
Tout ce dont vous avez besoin se trouve exactement là où vous en avez besoin, que ce soit au centre-ville ou sur la Route Nationale 1. Si vous avez soif d’eau de coco fraîche, les marchands ont des brouettes remplies de noix de coco prêtes à l’emploi. Armés de machettes, ils se feront un plaisir d’en ouvrir une pour n’importe quel client.
Ces mêmes rues abritent les vestiges de l’architecture française sur les devantures du centre-ville de Saint-Marc, usées par des années de résilience. Précédant l’indépendance d’Haïti en 1804, l’histoire architecturale du pays est encore largement présente dans de nombreuses de ses villes.
Une grande partie de la main-d’œuvre haïtienne n’est pas guidée par l’heure sur une montre, mais par le rythme et les mouvements des éléments qui l’entourent. La plupart se lèvent avant l’aube, et beaucoup restent dehors pour travailler jusqu’après le coucher du soleil. La résilience est devenue l’un des traits de caractère emblématiques du peuple haïtien, et même les plus petites parties de leur journée en sont le reflet.
Après tout, n’est-ce pas ce qui nous pousse tous à avancer ? La volonté de suivre un plan encore un jour, un mois ou une année de plus. Les Haïtiens ont longtemps appris que la motivation seule ne les mènerait pas loin ; c’est la discipline d’être constant, de fournir le même effort chaque jour, qui vous permet d’aller quelque part — et chaque jour, vous vous engagez à faire mieux.
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